Suwari waza, Hanmi Handachi waza, Tachi waza
En Aïkido on utlise trois positions différentes pour l'entrainement. Il s'agit de Suwari waza , Hanmi Handachi waza et Tachi waza.
Suwari waza
Ce travail est pour ainsi dire la base en aïkido car il nécessite une justesse dans le déplacement du corps avec laquelle on ne peut pas tricher. La position correcte s'execute avec un genou
devant et l'autre de côté de la même façon que l'on se tient en tachi waza (position des pieds triangulaire: San kaku).
Pour se déplacer correctement le pratiquant doit mettre en usage sa perception de la gravité, il doit développer une attention constante quant à sa position. Pour être plus précis si l'on est
trop penché vers l'avant à force de se deplacer ainsi les genoux vont s'esquinter. Si l'on est trop en arriére sur les appuis alors on est en déséquilibre.
Suwari waza demande un relachement et une souplesse minimale du bassin, le pratiquant doit apprendre à se mouvoir autour de l'axe de la colonne vertébrale. On dit souvent que c'est un travail
plus difficile car il n'est pas possible de "tricher" comme en Tachi waza.
Hanmi Handachi waza
Dans cette forme de travail Uke attaque debout et Tori est à genoux. C'est un travail assez difficile et il est nécessaire d'être déja avancé pour s'y entrainer. De la même maniére que Suwari
waza ce travail demande encore plus de precision car il faut en plus amener Uke au sol. Mais cela nécessite aussi un Uke disponible je reviendrai sur ce point lors d'un prochaine article sur le
rôle d'Uke et de Tori.
Tachi waza
Cette forme de travail est la plus "classique" on la retrouve dans tout les arts martiaux à mains nues (karate, judo, ju-jitsu...) contrairement aux deux autres formes précédentes que l'on peut
trouver sous forme de kata dans certaines formes de jujitsu mais pas dans la plus part des arts martiaux et pas avec autants de déplacements.
Pour notre société occidentale c'est aussi la forme la plus logique car on ne se déplace jamais à genoux.
Il apparait donc que Tachi waza est plus facile d'accés à un pratiquant débutant c'est d'ailleurs la forme qu'il apprendra en premier puis lorsque son corps sera plus disponible il
s'essayera au travail de Suwari waza.
Comme il est expliqué au début ce travail laisse à l'élève la possibilité de "tricher" c'est à dire de compenser un mauvais déplacement par un ajustement des jambes indépendament du reste du
corps, ou d'utiliser la force plus facilement. En Suwari waza si le deplacement n'est pas juste la technique ne peut fonctionner ni être compenser.