kono Yoshinori Senseï
Nous partons en train puis en bus, et à pieds, pour nous rendre dans la banlieue où vit Kono Senseï. Léo nous a informé qu’il nous reçoit chez lui dans son dojo privé (que j’ai déjà vu en
vidéo et qui n’est pas très grand, ambiance très confidentielle). Léo ne s’y ai jamais rendu et nous trouvons avec quelques difficultés, heureusement nous sommes partis suffisamment en
avance pour arriver ... juste à temps.
Sa maison n’est pas directement indiquée et c’est après l’avoir appelé qu’il nous attend avec son fils devant chez lui, sans quoi nous serions passé devant sans rien remarquer.
Il nous reçoit donc dans son Dojo privé, là où il recherche lui-même pour toujours s’améliorer, autant dire que c’est un endroit assez intime, cette impression est renforcé par l’étroitesse des
lieux. Enfin il doit y avoir 15 tatamis soit pour le Japon un par personne pour chuter et nous sommes dix alors ça vas!
Au départ il ne parle pas trop, il attend nos questions. Mieux vaux preciser que Kono Senseï n'enseigne plus aujourd'hui sauf lors de séminaires occasionnels où il conseil, comme
Hino senseï, fréquemment des athlètes, des joueurs de foot, de baseball…. En fait son étude est basé sur les même grands principes d’utilisation du corps de la manière la plus efficace et sans
force etc. Kono senseï a longtemps étudié l’aïkido alors forcément la compréhension de son travail est un peu plus facile. Attention, je ne parle qu’intellectuellement parce que pour réussir à
faire ce qu’il fait il faut ajouter une grosse dose d’entraînement à la compréhension.
Toujours est -il qu’au fur et à mesure que le temps passe et que nous l'interrogeons, il nous montre de plus en plus de chose, son shiko en suwariwaza est incroyable on dirait à le voir
qu’il est sur un tapis roulant; des techniques d’aïkido appliqué sur des saisies peu commune, son lancer de shuriken qu’il peut planter tout en se déplaçant à n’importe quelle distance. En clair
c’est un moment très enrichissant. Puis pour finir il nous offre le thé et des petits gâteaux très bons, nous avons encore le temps de lui poser pleins de questions.
En tout je crois que le cour devait être de 2 heures et nous avons dû rester au moins 3 heures et demi en la compagnie de Kono senseï. Il a même tenue à nous raccompagner jusqu’au pont prés de
chez lui, ça paraît insignifiant mais c’est par ce genre de petites attentions que l’on est parfois le plus touché, et le Japon c’est aussi ça. C’est amusant car même dans le commerce il existe
ce genre de petites attentions (on remplit le verre dés qu’il est vide, on propose toujours a manger avant la fin du service afin que le client ne soit pas déçu, j’ai même étais très surpris car
certains restaurant s’ils sont pleins vous proposent de vous rappeler sur votre mobil dés que les places sont libres si vous en connaissait un sur paris qui fait cela, à part les quatre étoiles
faites moi signe!) mais d’un côté il y a une prestation monétaire et quantifiable de l’autre lorsqu’un maître vous consacre du temps comme tous ceux que nous avons vu l’ont fait, qu’ils vous
invitent au restaurant, qu’il vous raccompagnent… la valeur de l’échange vous rend toujours redevable et ce n’est même pas quantifiable, pour autant c’est bien plus agréable car on entre dans un
échange très humain.
Au début c’était comme s’il voulait un peu voir nos motivations puis il s’est lui-même pris au jeu et nous a montré des tas de technique dont mon corps doit mieux se souvenir que ma tête. Il nous
montrait a chacun d’entre nous pour que tout le monde comprenne bien.
On ne se rend pas bien compte mais en tant que pratiquant d’arts martiaux et « professeur » à notre niveau, être invité par un maître chez lui, dans son dojo privé qui est une partie de sa maison, recevoir autant de techniques, être si bien accueilli c’est quelque chose d’impensable.
Nous avons vraiment eu beaucoup de chance et je compte bien renouveler l’expérience dés que possible!
Voici deux videos de Kono Senseï sur la deuxième vous pouvez voir son shikko vraiment incroyable!