Le plaisir de la pratique
Le plaisir de la pratique
Après une semaine de stage intensif sous la direction de Kuroda senseï en juillet j'ai eu un mois d'août très chargé professionnellement qui ne m'a pas donner l'occasion de pratiquer autant que je l'aurai voulu. C'est pourquoi j'ai été vraiment heureux lorsque la nouvelle saison a débuté de reprendre l'année tant de retrouver mes élèves au dojo d'Argenteuil que mes enseignants au Dojo d'Herblay et au Kishinkan.
Le sérieux dans la pratique
Si le sérieux est essentiel à la pratique martiale moins de gens y associent le plaisir. L'engagement, la concentration sont des qualités nécessaires pour progresser. Mais lorsqu'on s'engage dans les arts martiaux il est fréquent que l'on ai une image trop stricte et austère de la pratique. Lorsque j'ai débuté j'étais bercé par les images d'Epinal du monde martial et j'étais sans doute trop...sérieux. Au fil du temps j'ai compris que pratiquer en prenant du plaisir était important, que la souffrance et un visage fermé n'était pas garants de progrès.
C'est suivant des maîtres comme Tamura senseï, Hino senseï, Kuroda senseï... que j'ai compris que prendre plaisir n'était pas un manque de sérieux. Ces maîtres reconnus à travers le monde sont d'ailleurs les premiers à faire preuve d'humour et à détendre une atmosphère parfois tendue par la volonté de bien faire. La réalité est souventbien éloignée de l'image fantasmé du maître silencieux au regard sévère.
Image d'Epinal du maître silencieux au regard sévère
Une ambiance de travail détendue ne signifie pas que la pratique est plus facile, bien au contraire. La pratique martiale, au delà le combat lui même, sont bien évidemment affaire de concentration physique et mentale intenses. Cela rend d'autant plus important de savoir prendre un peu de recul et d'alterner les moments de tension et ceux de détente.
Je crois que personne ne me contredira si je dis qu'il faut prendre plaisir à ce que l'on fait dans la vie. Cela est d'autant plus vrai dans les arts martiaux.